Quelle médaille à la parole en ces temps de JO ?
- Le Mar 30 juil 2024
Quelle médaille à la parole en ces temps de JO ?
L'usage de la parole. L'envie de revenir sur l'usage fait de l'expression.
J'ai écrit l'autre jour qu'en incarnatif, prendre la parole faisait partie du chemin à prendre sa place.
Simplement, pouvons-nous interroger la nature de cette parole ?
Nous assistons le plus souvent à une parole brouhaha, une parole qui suit des tendances. Et surtout une parole qui vise à donner son avis. L'avis de son ego bien évidemment et sans même le discerner et qui la brandit comme la vérité. Une parole qui se fait finalement polémique par l'effet traînée de poudre et miroir grossissant que constituent les supports de communication de notre monde.
De discernement il n'est bien peu question le plus souvent au travers de ces prises de parole. Ce qui compte, c'est de commenter et ainsi nourrir l'illusion d'exister.
A quel moment est-il regardé l'espace à partir duquel on s'exprime ? Rarement.
Le principe est celui d'une parole souvent simpliste, dénuée de nuances, marquée d'opposition, de polarisation, de division et surtout parole de perroquet colportant rumeurs, infos non vérifiées et autres approximations.
Les réseaux sociaux en sont l'illustration exacerbée et chaque jour plus caricaturale.
La séquence Cérémonie d'ouverture des JO en a été la manifestation aussi éclatante qu'irrespirable.
Il y aurait vraiment beaucoup à dire à ce propos. Franchement !
Quand je vois les éveillés auto-proclamés allaient demander avis à leur maître-référent pour qu'ils sachent quoi penser de la cérémonie et pour ensuite savoir quoi diffuser sur le ton péremptoire de celui qui sait car éveillé et dont la solidité argumentaire est grossièrement masquée derrière leur habituelle formule toute faite « ben renseignez-vous, faites vos recherches » alors je me demande s'ils savent aussi quelle part en eux ils nourrissent en réalité
Ont-ils seulement conscience de ce qu'ils alimentent avec leurs comportements réactionnels ? Par leurs jugements à vif -qui ne sont pas constats de la nature de ce qui Est- ils diffractent leurs énergies. Tel déjà expliqué, ces énergies sont récupérées par la matrice qui les renvoie en scénarios récurrents. Avant de nourrir égrégores qui viendront arroser le collectif.
Ce qu'ils disent dénoncer – pour le plus grand bien de tous – en ont-ils seulement vus la racine première ? Ou n'est-ce que (re)mettre en circulation une info cristallisée dans leur champ aurique qu'ils n'ont pas encore pacifiée ?
Et voient-ils que ce faisant, ils jouent avec l'autre bout de la ficelle de ce qu'ils disent condamner ? Donc ils entretiennent le game au lieu de se situer au-delà. Au lieu de faire le pas de Conscience, de se Saisir de ce qui les touche pour en faire marchepied de Conscience
Savent-ils que leur focus constant sur les éléments d'apocalypse, de chaos etc ne fait que renforcer cette option de cette fin de cycle matriciel qui ne cherche qu'à se relancer par tous les moyens et même (et d'abord) par celui-ci ?
Savent-ils que s'ériger en justicier même seulement déclaratif parle d'abord de sa blessure d'injustice portée ? Oui on peut éclairer en Justesse -et non pas en justice – ceci ou cela si l'espace à partir duquel on le fait est pacifié
Savent-ils que quand ils parlent, par exemple, d'adrénochrome -tout en accusant nominativement et publiquement des personnes – il leur manque un bout de Conscience approfondie sur des mécanismes énergétiques matriciels ? Et que c'est cela qu'ils tentent d'apurer sans tout à fait le comprendre alors ils le projettent à l'extérieur
Cela vaut pour beaucoup d'autres éléments pointés du doigt qu'ils ne font qu'interpréter et non décoder initiatiquement. Et surtout dans la paix lucide de la Conscience.
Alors, oui j'ai regardé la cérémonie des JO. Avec l'oeil de l'enfant curieux. Avec celui du discernement aiguisé de la Conscience. Avec les préférences de mon personnage.
Oui j'y ai vu des éléments disons involutifs. Parce que déjà là en fait. Notre art, notre histoire, nos références culturelles en contiennent déjà.
Parce que, comme déjà expliqué, les artistes sont branchés sur un cloud. Et ils y prennent inspiration autant que le nourrissent. Qui de l'oeuf ou de la poule ?
Il y avait là aussi de nombreuses références qui appelaient une culture personnelle très vaste. Et ce n'était pas d'emblée accessible dans la foultitude de détails circulant. Il y a eu la volonté de parler au plus grand nombre avec des propositions variées pouvant plaire à tel ou tel. De se montrer disruptif et donc forcément bousculant, dérangeant.
Et non, je n'y ai pas vu de référence à la Cène. Et c'est pas faute d'avoir été largement mis face à ce Doss' sur mon chemin de Conscience !
Face à la polémique, l'inspiration a, depuis, été expliquée et détaillée par le créateur lui-même qui est sans doute le mieux placé pour savoir ce qu'il voulait dire. Bien sûr, on nous répond immédiatement qu'il ment. Ca ne finit jamais en fait...
Quelle tournure prend une société qui exige que la création artistique soit bridée ? Soit orientée ?
Tiens, ces mots de « bridé », « orienté », ça nous rappellerait pas quelque chose du Grand Mystère et donc de la dimension terrestre dans laquelle nous sommes incarnés présentement ?
Et quand j'entends les mots du metteur en scène Thomas Jolly « si on utilise notre travail (de création) pour générer de la division derrière ce moment d'union et qui portait une intention de réconciliation et d'inclusion, je suis désolé pour ces personnes qui ont besoin de surcommenter, polémiquer et qui veulent le projeter dans un endroit qui n'est pas », je me dis que dans ces mots-là résonnent aussi des éléments du Grand Mystère pour peu que l'on ait les Oreilles pour Entendre
A défaut d'Oreilles, peut-être commencer par prendre soin de l'espace émetteur de la parole ?...